
J’ai fait récemment quelques dessins en solidarité avec les victimes civiles de la guerre.
Une amie m’a dit : « Pourquoi est-ce que tu ne dessines pas aussi des soldats? Eux aussi vivent intérieurement la détresse des conflits armés! »
Je reconnais que c’est totalement vrai, c’est facile de considérer l’ensemble des soldats comme des pions déshumanisés, alors que derrière leurs armes, sous leur casque et dans leur char d’assaut il y a aussi des cœurs qui battent.
Il me semble que tout le monde est d’une façon ou d’une autre perdant dans une guerre, peut-être en tout premier parce c’est une forme d’échec. Échec de la paix en tout cas.
Les analystes nous expliquent qu’en politique il est vital pour les belligérants de « gagner la guerre ». Un chef d’état considère qu’il a gagné la guerre lorsqu’il réussi à écraser son opposant. Mais à quel prix et avec combien de pertes?
Pour l’ensemble de la population et des simples soldats, la guerre a un goût amer.

Illustrations inspirées de photos trouvées sur le web.