La nuit dans le métro, sous les bombardements

Trois fillettes de notre région prennent le temps, en s’inspirant de photos de presse, de reconstituer et d’interpréter une scène vécue durant la guerre.

Celle-ci se déroule la nuit, dans une gare de métro, alors que les bombardements font rage à l’extérieur.

Les trois enfants tentent de retrouver le sommeil, enroulées dans quelques couvertures, à même le sol, alors que l’anxiété tiennent les parents en éveil.


Enfants solidaires

Cette image est la première d’une série intitulée “Enfants solidaires”.

Nous invitons les familles et les enfants à participer à ce geste de solidarité avec les détresses qui se vivent quotidiennement dans le monde.

En résumé, nous envoyons de temps en temps aux familles et aux groupes d’enfants volontaires un document regroupant des images à propos d’une situation de détresse vécue quelque part dans le monde. Par solidarité, les enfants ( et grands enfants) reconstituent la scène selon leur interprétation et avec leurs propres moyens.

L’adulte qui les accompagne prend des photos et nous les envoie, avec le cas échéant les témoignages de ce que les enfants ont ressenti. Nous en faisons des tracés simplifiés que nous partageons avec celles et ceux qui veulent les dessiner et les mettre en couleurs. Les dessins peuvent ensuite être partagés.

Fillette en détresse se réfugiant auprès de son animal en peluche

Gagnant ou perdant?

J’ai fait récemment quelques dessins en solidarité avec les victimes civiles de la guerre.

Une amie m’a dit : “Pourquoi est-ce que tu ne dessines pas aussi des soldats? Eux aussi vivent intérieurement la détresse des conflits armés!”
Je reconnais que c’est totalement vrai, c’est facile de considérer l’ensemble des soldats comme des pions déshumanisés, alors que derrière leurs armes, sous leur casque et dans leur char d’assaut il y a aussi des cœurs qui battent.

Il me semble que tout le monde est d’une façon ou d’une autre perdant dans une guerre, peut-être en tout premier parce c’est une forme d’échec. Échec de la paix en tout cas.

Les analystes nous expliquent qu’en politique il est vital pour les belligérants de “gagner la guerre”. Un chef d’état considère qu’il a gagné la guerre lorsqu’il réussi à écraser son opposant. Mais à quel prix et avec combien de pertes?

Pour l’ensemble de la population et des simples soldats, la guerre a un goût amer.

Illustrations inspirées de photos trouvées sur le web.