Temps de partage entre un volontaire bien connu des tout débuts du dépanneur Sylvestre, musicien, ouvrier et patenteux en tous genres, et notre “doyen”, ébéniste hors-pair, constructeur, peintre et violoneux. Le plus jeune montre au plus âgé comment aller chercher de la musique à écouter sur internet au moyen d’une tablette.
Le partage des savoir-faire, ressources et intérêts entres personnes de diverses cultures et générations est peut-être une des plus grandes richesses “non-programmées” de l’expérience du dépanneur Sylvestre.
Ce partage se fait spontanément en marge de toute activité organisée, tout simplement parce qu’il y a l’espace pour le faire, chaque personne ayant le loisir de s’attarder au gré des rencontres et des imprévus qu’amène l’initiative communautaire.
Se sentir chez soi, ensemble…
Peut-être parce que nous ne savions pas vraiment dans quelle direction précise nous allions aller, peut-être parce que nous avions ouvert l’initiative du dépanneur Sylvestre sans idées préconçues, toujours est-il que cette aventure a été parsemée de découvertes et de belles surprises!
Et l’une des plus importantes, c’est le fait que bien des personnes marginalisées se sont naturellement senties chez elles au dep, même si nous ne faisions pas d’effort particulier pour les rejoindre.
Se sentir chez soi, sans que ce soit une question de culture, de préférence ou d’identification à un groupe spécifique!
Des personnes de toutes les conditions sociales, de diverses appartenances culturelles et de tous les âges se sont senties chez elles au dépanneur.
Sur l’image, un groupe de jeunes profite de l’espace-sofa du dep pour se retrouver ensemble en toute convivialité.