Et si on parlait de paix, entre grands-mères…

“Paix”, un mot que l’on prononce de moins en moins, …ou alors du bout des lèvres, comme une pensée fugitive évoquant une lointaine et presque impossible probabilité!

Pas besoin d’être un observateur attentif pour constater que les signes ne sont pas encourageants!

Une amie d’Antennes de paix a récemment ressorti une image que j’avais créée pour cet organisme. Il s’agit d’un appel aux grands-mères pour recoudre une planète en morceaux.

C’était un petit clin d’œil pour souligner de façon humoristique l’état de notre planète. Mais pour moi le message central était beaucoup plus profond, l’image illustrant une forme de conviction personnelle!

Après tant et tant de siècles de déchirements entre les puissants de ce monde, je doute de plus en plus qu’on puisse obtenir la paix par la force. Ceux là mêmes qui sont censés protéger les plus vulnérables, à commencer par les enfants, se soucient en fait prioritairement de leurs objectifs stratégiques et financiers.

Aux grands malades, cela prend des infirmières dévouées et expérimentées!

Pour notre terre écorchée, blessée, en morceaux, cela prend des personnes de grande maturité et sans aucun conflit d’intérêt, qui n’ont plus rien à convoiter ni à perdre, des âmes libres empreintes d’empathie et de compassion : des grands-mères!

Cela semble peut-être utopique, mais ça ne m’empêche pas d’y croire en mon for intérieur!

Chemin faisant, j’ai jeté un coup d’œil sur d’autres annonces que j’avais réalisées pour le site d’Antennes de paix.

En ce qui me concerne, il me paraît impossible de faire des images prônant la haine, le violence et la guerre. Et c’est pour moi un mystère que des créateurs puissent sacrifier leur art sur l’autel de la propagande haineuse!

Et même si aujourd’hui j’y crois de moins en moins, je m’anime lorsque j’entrevois qu’il est possible de faire un petit geste pour la paix. J’ai bien aimé créer l’annonce ci-dessous à partir d’une photo d’une sculpture de Carl Fredrik Reuterswärd.

J’ai été inspiré aussi pour composer l’image mettant en valeur une autre sculpture pour la paix, celle qui a été érigée à Nagasaki. 

Un des défis était de trouver un ciel avec une trouée de lumière compatible avec l’éclairage de la sculpture. Ce qui irait sans doute beaucoup plus vite aujourd’hui avec l’intelligence artificielle. Mais ça c’est tout à fait une autre histoire pour laquelle je n’ai que peu de motivation! 

Certaines personnes espèrent sans doute que l’intelligence artificielle nous aidera à résoudre les conflits… J’en doute, les percées technologiques n’ayant jusqu’à présent servi qu’à créer des armes de destruction encore plus sophistiquées. Peut-être qu’en développant d’abord du côté de l’intelligence du cœur?


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