Est-ce que l’être humain peut se réconcilier avec la nature?

J’ai eu deux coups de cœur d’écologistes cette année.

Le premier était Aurélien Barrau, un physicien qui n’a pas la langue dans sa poche. Il a réussi à me faire comprendre pourquoi on est rendu si dramatiquement proche du désastre écologique: l’être humain a besoin d’aller jusqu’au bout. Peu importe ce qu’on fait, même si les raisons ne sont pas bonnes ou que le produit n’a pas d’applications vraiment utiles, on le fait, on le commercialise et… on va jusqu’au bout. Ça me permet de comprendre mieux pourquoi on a créé les K-cups ou  l’intelligence artificielle GPT-3.

Le second a été un baume pour mon cœur d’environnementaliste. Robin Wall Kimmerer, dans son livre “Braiding Sweetgrass” nous pose la question (je paraphrase): Est-ce que l’être humain peut se réconcilier avec la nature? Elle nous parle de la façon de recevoir ce que la terre nous donne avec humilité et reconnaissance et de ne jamais prendre de force ce qui ne nous appartient pas.

Je vais m’arrêter là et vous laisser sur un dessin qui m’est venu lors de la lecture de Braiding Sweetgrass. Il s’agit de la de la première femme qui tombe du ciel, l’histoire de “Skywoman”.

J’espère que je ne fais pas de l’appropriation culturelle. Après tout, Kimmerer a écrit: “Indigenous. For all of us, becoming Indigenous to a place means living as if your children’s future mattered, to take care of the land as if our lives, both material and spiritual, depended on it.”