Avez-vous déjà essayer d’arrêter de fumer ou de perdre du poids? Ou peut-être avez-vous décidé de changer de carrière ou de sortir d’une relation malsaine? En avez-vous parlé à des gens autour de vous? À qui? Des collègues, des amis, des parents… les participants d’un groupe de soutien? Je comprends ceux qui hésitent à révéler leur objectif. Je connais cette petite gêne de raconter aux autres nos gros buts ou nos gros défis.
Bien évidement, il y a la peur que les autres pensent qu’on n’a pas ce qu’il faut pour réussir et que ceux-ci tentent de nous décourager d’entreprendre tout changement. Puis, il y a la peur de l’échec et donc de prouver aux autres qu’on a eu tord d’essayer et d’entendre les « Je te l’avais dit » : c’est dur sur l’estime de soi. Enfin, il y a aussi la peur du succès qui nous amène dans une zone inconnue.
Les grands changements peuvent être intimidants, même lorsque ce sont des changements positifs dans nos vie, même lorsque nous sommes les initiateurs de ces changements. La plupart des gens trouve du réconfort dans ce qui est connu et routinier. Oui, le changement peut faire peur.
Si j’en parle, à qui devrais-je le faire? Qui m’offrira une poussée dans la bonne direction, qui ne sera pas gêné de me botter le derrière lorsque je serai proche d’abandonner, qui m’encouragera jusqu’au bout?
C’est moi qui suis la plus motivée à débuter le projet, c’est moi qui connais mes raisons de le faire et c’est à moi que reviendra la récompense à la fin. Qui sera la meilleure personne pour m’encourager si ce n’est pas moi?
Les gens qui nous encouragent tout au long de nos objectifs peuvent faire partie du carburant qui nous met en action, mais c’est à nous de mettre le moteur en marche et de s’assurer qu’il ne s’arrête pas.
Ma nièce qui fait le tour de la Gaspésie en vélo
Mais j’ai décidé de ne pas avoir peur, je vous confie mon secret: “Quelque chose de merveilleux va bientôt arriver”.
Une autre sincère et sensible réflexion. De la nourriture pour l’esprit.