Il était une fois un Petit Parc

Rapport du témoin oculaire Petit Pion à la première rencontre du Petit Parc

Petit Pion espionne Petit Parc pour vous

Faut vous dire pour commencer que j’étais pas dans la grosse gang de la Terre Promise, j’étais avec ceux qui pensaient qu’on était rois, j’étais avec les woke, on a eu des conversations genrés, le gars a parlé avec le gars et les filles ont parlé avec les filles, on n’est pas woke pour rien et être woke n’empêche pas d’être broke, en passant et puis, on pouvait voir qu’ils étaient vraiment très nombreux à être là virtuellement dans la Terre Promise comparés à nous-autres, et puis je suppose que toute ça c’est vrai et puis qu’eux-autres étaient pas la virtuellement comme on est là aujourd’hui, y’avaient vraiment l’air d’être là en présence iels-autres de la Terre Promise, mais nous autres, on avait la table promise, c’était comme trop bon, j’ai même essayé à un moment donné de leur montrer mais elle était comme ben trop éblouissante pour eux-autres, une lumière blanche aveuglante qui a comme pété le système pour une minute quand j’ai approché mon kodak de leur œil chez nous, mais ensuite c’est revenu normal pi on avait l’air de ça, ça c’est moi dans le coin avec le kodak, c’est ça que mon frère m’appelait, kid kodak, et puis y riait comme s’il venait me jouer un mauvais tour, mais ça c’est un autre histoire qui n’a rien à voir avec la première rencontre du Petit Parc dont je suis le témoin oculaire.

Bon si je peux en croire ce que mes oreilles ont vu et mes yeux entendu, y’a du monde qui vont se connecter pi y’a du monde qui vont se mettre à bavarder pi y’a du monde qui vont se mettre à faire ce qu’ils disent qu’ils vont faire et puis tant pis pour ce qui va arriver. Le Petit Parc émerge de sa crisse de listes comme un beau monarque et part à la conquête du monde et puis pour ce qui s’est passé en Terre Promise, vous allez devoir vous trouver un autre espion de ce bord-là, parce que moi, j’étais pas là et quand j’espionne la Terre Promise je ne peux contempler que les hauteurs de l’autre bord des Outaouais d’où ce que je suis chez moi dans le Petit Parc, mais cette fois-là, j’étais surtout autour de la table à Vent d’Auvers, qui était telle que promise, délicieuse à revenir sans cesse, c’était comme un souper. Le grand manitou a cru bon de tirer les rideaux à un moment donné pour masquer le goinfre. Et puis c’est ça qui s’est passé, et puis on est parti chacun de notre bord et puis dehors, le ciel était noir d’étoiles et le grand manitou m’a dit qu’il sortait le soir les regarder.

Checke les restants du lunch à Vent d’Auvers

Et puis si je peux me permettre un dernier petit mot personnel, surprise de surprise, mon Zelig à moi était là, y’est toujours là où je ne l’attends pas, il apparaît comme ça avec son petit sourire gêné, envoyant la main comme feu notre pauvre reine, semblant s’excuser d’être encore là.  Zelig, ô Zelig, tu sais qui tu es, c’est moi qui ne le sais pas.

1 réflexion au sujet de “Il était une fois un Petit Parc”

  1. Mes salutations à Zelig et merci Gilbert pour ce compte-rendu inoubliable! Vent d’Auvers, oui! Je ferai la corrections partout où je peux…

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