J’évite à tout prix les rumeurs. La plupart du temps, elles traînent des mensonges et souvent émanent de la méchanceté. Lorsqu’on dit du mal des autres sans autre intention que le petit plaisir malsain de commérage, on le fait souvent par envie.
L’envie, cette forme de jalousie qui représente le désir de ce que les autres ont est un sentiments destructeur pour la personne qui le vit et les autres qui en subissent les conséquences. Pourtant, le sujet d’une envie est souvent neutre et n’a pas de compte à rendre aux émotions de l’autre. Son succès n’affecte en rien notre succès personnel. L’amour qu’il porte à autrui n’empêche en rien que nous soyons aussi aimés. Les choses qu’il possède ne représentent pas son bonheur ou un possible bonheur pour nous.
Alors, comment faire face à ces émotions négatives?
Quand j’étais petite, on m’a dit que la jalousie est un vilain défaut. Heureusement, je n’en suis pas restée à me taper sur les doigts. Après tout, je ne suis pas ce que je pense. C’est important d’accepter nos idées, de comprendre que même si celles-ci sont négatives, elles ne nous définissent pas. Par contre, lorsqu’on ressent ce genre de sentiment, il s’y cache souvent autre chose.
Le fondateur de la communication non-violente, Marshall Rosenburg a dit (traduction libre) : « Chaque critique, jugement et acte de colère est l’expression tragique de besoins inassouvis ».
En découvrant le vrai problème, on peut faire la paix avec l’émotion qui nous dérange, essayer de combler nos besoins et arrêter de se faire du tord ou de faire du tord aux autres. On a en plus la chance de mieux se connaître.
Quand on sait qui on est vraiment et qu’on s’aime tel que l’on est, on n‘a plus rien à se prouver, plus rien à prouver à autrui, la convoitise n’a plus sa place dans notre vie. Serait-ce là le remède à l’envie?
Intéressant!