Mes racines sont dans la terre.
Ma mère croit qu’elle a des ancêtre amérindiens. Ça me plaît de penser que c’est vrai. Ça me fait plaisir de penser que mes ancêtres ont pris soin de la terre pendant des milliers d’années.
Mes racines s’entremêlent avec celles des autres.
Je sais que j’ai des ancêtres irlandais, écossais et français. Les mélanges et la diversité sont importants pour une nature en santé. Les amérindiens le savaient déjà et combinaient le maïs, les haricots et les citrouilles, les trois sœurs, dans la même parcelle de terre pour qu’ils s’entraident. On utilise toujours ce principe en permaculture.
Mes racines se prolongent loin dans la terre meuble.
Je veux que mon cœur soit libre d’aimer sans frontière. Un esprit ouvert est comme une terre aérée, elle permet de se développer avec force et de fleurir. La terre compacte ne permet pas à l’eau de s’accumuler, à la vie de grouiller et limite le taux de nutriments que les racines peuvent recueillir.
Mes racines ont de la gratitude pour la vie de la terre.
Les peuples autochtones avaient du respect pour tous les éléments de la nature. Ils reconnaissaient qu’ils faisaient eux-même parties de cet ensemble indissociable de la vie et qu’ils dépendaient de ce tout pour survivre. Les racines bénéficient grandement du travail des insectes dans le sol : non seulement ceux-ci aèrent le sol, ils l’enrichissent en transformant les détritus en compost.
Mes racines sont dans la terre.
Peu importe d’où viennent mes ancêtres, mes racines resteront dans la terre. Respect et gratitude pour cette merveilleuse terre nourricière!