Pauvre PP

Pauvre Pierre Poilièvre piègé par son imbécilité. Une histoire de petit culte qui finit bien — l’histoire-là, pas le petit culte.

C’est quand même intéressant de voir Poilièvre compter sur l’existence d’une population au Canada qui est tellement accrochée au culte Trump, parce que ce que l’on voit aujourd’hui, où on présente Trump comme la deuxième venue du Saigneur Jésus seul capable de régler tous les problèmes du monde, la réincarnation du Messie qui va nous sauver, qu’une cabale d’État empêche et harasse et qui lui met les bâtons dans les roues à tout bout de champ. Ça, c’est la définition d’un culte, et un culte, ça donne naissance à des petits cultes. Poilièvre croit-il à l’existence d’un petit culte trumpiste au Québec?

Pourquoi ses âneries au sujet des maires de Montréal et de Québec? A. Croit-il à l’existence au sein de la population générale d’une sous-population si accrochée aux complots de leur bulle qu’elle existe en dehors des médias traditionnels, et qu’elle est suffisamment nombreuse pour avoir un poids électoral? B. Il ne le savait pas. Admettons que ce soit probable. Ça signifie qu’il est à peu près comme tout le monde au Québec, qui ne sait pas qu’au Québec, une bureaucratie de microgestion de palier intervient entre le fédéral et les municipalités. C. C’est la recette trumpiste. Ce n’est pas tellement d’important ce que tu fais, il faut juste que tu en remettes toujours plus, que tu persistes et signes. Ce n’est pas les âneries qui manquent chez Poilièvre, et on fait juste commencer à l’entendre ânonner. Imaginez si Poilièvre était aussi présent dans nos vies que l’est Trump. Ça donne des frissons.

Ça va être le fun cette année. C’est l’année par excellence de Trump. Le show va durer toute l’année ! Et puis, 2024, c’est l’année du Dragon et moi, country gentleman que je suis, je suis un dragon.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Réseau Le Petit Parc