Il faut tout arrêter

Je suppose qu’on sera mieux quand on vivra entouré de machines logicielles, quand la population humaine, beaucoup moins nombreuse certes, vivra avec des services collectifs robotiques automatisés de distribution et transport, dans quelques siècles. D’ici là, guerres et famines auront raison. L’espèce humaine semble incapable de vivre longtemps sans s’entretuer. Ça expliquerait l’intérêt des polars.

Voilà bien où nous transporte cet agréable mirage de l’avenir que nous promet la vie avec des ordinateurs lâchés lousses, tout en les gardant loin – mais comment parer l’IA ? –  bien loin des plus grands dangers que sont les armes bactériologiques de nos laboratoires de recherche, d’où ne s’échappe jamais rien, n’est-ce pas… Je suppose qu’on n’a qu’à attendre quelques années pour le savoir. La mainmise du Parti communiste chinois, qui œuvre – ne l’oublions pas comme nous le rappelle sans cesse le PCC lui-même – pour le bien du peuple, la mainmise dis-je, sur l’IA en Chine, en lui imposant un code de conduite et des limites que M. Xi estime être pour le bien du peuple, cette mainmise, dis-je, nous donnera un bon aperçu de ce que sera la vie humaine en dehors des métavers dans quelques siècles.

L’histoire de la Terre est tellement merveilleuse, et elle en a encore pour des milliards d’années à venir. Y’a pas personne qui va la sauver. C’est la fugacité de la vie qui nous fait croire qu’elle peut durer, que la vie sur Terre est autre chose que changement incessant. Hier, tout était couvert de neige. Aujourd’hui fleurissent les fleurs. Comme la vie sur Terre est courte. Elle ne sera guère plus longue lorsque vivront entourés de robots iantelligents les humains de demain qui, lorsqu’ils se souviendront de nous, se réjouiront de ne pas avoir eu à vivre à notre époque barbare.

2 réflexions au sujet de “Il faut tout arrêter”

  1. Si l’avenir vous déplaît, on fabriquera des IA qui seront contentes à notre place. Et leur joie sera sans limite, je ne vous décris pas les sauts des puces dans leur enthousiasme binaire.
    Ça ne sera pas comme nos petites joies intermittentes.

  2. L’avenir ne me déplaît pas, au contraire, et j’envie les humains de demain et leur vie dans cet univers sans fin qu’est la Terre et l’imagination. Comme depuis la nuit des temps, c’est vivre sur le coup qui est difficile. Mais oui, l’obsession du jeu chez l’espèce lui fera sûrement s’aventurer à laisser les systèmes IA concevoir les robots de demain que nous nous empresserons de fabriquer pour voir si ça marche, éternels petits curieux que nous sommes. Et là, l’enthousiasme binaire de ces petites puces nous mettra vraiment au pas.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *