Il faisait beau. J’étais en pause. Le jardin de Stephanie bourdonnait d’activité. J’ai braqué ma caméra en mode vidéo sur les fleurs les plus près de moi.
Les premières images ont révélé une guêpe noire, un excellent pollinisateur. C’était encourageant.
Les autres images l’étaient beaucoup moins. D’abord un scarabée japonais. Après avoir ravagé nos vignes et nos noisetiers, les scarabées s’attaquent maintenant à nos fleurs. Ils n’ont pas de prédateurs naturels, du moins pas en Amérique.


Ensuite, les chères abeilles. Notre voisin, qui a perdu un rucher de 15 colonies il y a quelques années, a réussi à capturer un essaim l’an dernier. Malheureusement, les images montraient des abeilles avec un varroa destructor accroché à la «nuque». Elles ne survivront pas l’hiver.



La varroose est maintenant un problème d’ordre mondial. Le scarabée japonais, avec les changements climatiques, est en voie de le devenir.
À en juger à partir du très petit échantillonnage qu’est notre fleur dans un minuscule jardin sur la vaste terre, la nature est très malade.
La vue micropscopique du dessous du varroa vient de Imkermeister Alois Wallner
En apiculture, on a développé une lutte intégrée et plus ou moins coordonnée contre le varroa. Le succès reste mitigé. Pour le scarabée japonais, on est encore dans le chacun pour soi, à qui mieux mieux. À voir les pièges à scarabées pousser partout dans notre village, la lutte mériterait d’être intégrée et coordonnée.
Une réponse
Ah, je n’ai rien publié ce mois-ci parce que tout ce qui me venait à l’esprit était relié à l’état de la Planète. Et c’était triste, encore une fois. Je suis tout de même rassurée de voir/lire que je ne suis pas seule à me désoler.
Et cette Terre, qui est si belle!