Ce qu’on fait par amour

Jusqu’où on peut aller par amour ? Qu’est-ce qu’on est prêts à faire pour protéger et préserver nos êtres aimés ?

Cet hiver je reçois un appel de ma fille qui habite à Montréal (250 kilomètres nous séparent) pour m’inviter passer la semaine de relâche avec eux au Québec… à 453 kilomètres de chez moi !!!

Depuis que Lumi le tout dernier, est apparu dans nos vies ma fille m’invite passer des vacances avec elle. Cela me fait énormément plaisir et je me sens très honorée.

Le problème comme je lui explique c’est que plus que je vieilli plus je me fatigue et moins j’aime conduire, surtout en hiver. Je déteste conduire dans les conditions routières abominables et imprévisibles de nos hivers.

Alors je lui dis que je l’aime, que je les aime tous mais que cette fois-ci je passe.

Pendant tout un mois elle m’appelle pour me faire changer d’idée, et elle m’envoie des photos des activités intéressantes à faire dans la région de Québec…

Quelques jours avant les vacances je lui dit encore non, mais que si elle vienne vers l’Outaouais je pourrais m’arranger. Elle me répond que c’est trop tard, qu’elle a déjà payé pour le séjour mais de ne pas m’en faire car elle a loué une voiture qu’elle compte conduire.

Ma fille conduit de temps en temps en louant une voiture et expérience en hiver elle n’en a pas beaucoup. Là elle part à Québec, la ville de la neige, avec toutes les personnes que j’aime, en plus qu’ils annoncent LA tempête de neige ce jour-là !

J’appelle ma fille la journée avant le départ pour lui dire que j’arrive, que même si je déteste conduire en hiver, je préfère cela à risquer que toute ma famille ait un accident. J’ai un VUS 4×4 et 30 ans d’expérience. Elle accepte soulagée.

Le jour du départ je me réveille à 5h du matin pour charger la voiture et je pars vers Montréal avec la tempête qui se lève. Je ramasse ma fille et famille et nous partons pour le Québec accompagnés de ladite tempête qui me suivait depuis l’Outaouais et faisait le même chemin que nous.

Ça été long, très, très long…

Nous sommes arrivés sans nouveauté. Merci mon Dieu !

Le lendemain nous avons eu une merveilleuse journée, mais le jour après encore une autre tempête!

Vous direz, bon on n’a qu’à rester à la maison. Mais non, ma fille avait réservé et payé une activité familiale à 40 minutes d’où nous logions, 40 minutes qui sont devenus une heure étant donné la neige qui tombait. Comme il ne restait plus de place pour moi dans le parc aquatique, ils m’ont suggéré de partir avec le bébé, de m’occuper de lui et d’aller les chercher à la fin de la journée. Merci mon Dieu tout s’est bien passé, mais vous pouvez imaginer comment je conduisais par des routes enneigées de campagne avec un trésor en arrière. Ce jour-là j’ai conduit en total quatre heures… sous la grosse neige.

Le lendemain et le retour à Montréal nous avons eu une très belle température, merci mon Dieu. Mais je me sentais très fatiguée et contente à la fois car ma famille était saine et sauve à la maison.

J’ai décidé de repartir chez moi le lendemain seulement, pour reprendre des forces.

Le lendemain, bien sûr, comme vous pouvez l’imaginer, encore une tempête de neige !!!

Un trajet que normalement je fais en 2 heures et quart

, m’a pris 4 heures !!!

Quand j’ai appelé ma fille pour lui dire que j’étais arrivée, je lui demandé de bien réfléchir avant si elle voulait partir l’hiver prochain en Alaska dans une Toyota Tercel. Et, au cas où, de ne pas compter sur moi !!!

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