Le besoin

Nous habitons notre bungalow en banlieue de Wendover depuis bientôt deux ans, at avons eu l’occasion de croiser nos voisins de l’ouest à quelques reprises. Ils sont gentils! Lorsque nous avons parlé – littéralement par-dessus la clôture – de notre projet de jardin, ils nous ont fait cadeau d’un voyage de fumier qu’ils sont allés chercher ensemble sur leur 4-roues. Est-ce que j’ai mentionné qu’ils ont 85 ans?

M. est un ancien cultivateur, et c’est lui qui a construit notre maison pour sa fille en 1983. Il est actif, cultivant son jardin en été et coupant du bois en hiver.

Nos voisins de l’ouest ont une génératrice!

Ceci est d’une importance capitale post-tempête, quand le courant est coupé depuis plus de 36 heures et les aliments du congélateur dégèlent. Nous avons besoin d’aide!

Assez pour surpasser notre timidité et aller cogner à leur porte. Mais quel accueil! Même en dérangeant leur petit déjeuner (compliqué à préparer dans les circonstances), M. et Mme ont insisté de nous faire entrer pour une jasette.

J’ai pu prendre des nouvelles de leur famille: une fille a perdu les toits de sa maison et de son garage, chez l’autre c’est le silo qui s’est écroulé; voir une photo aérienne de leur ancienne ferme, et recevoir une invitation à me joindre au cercle d’artisanat.

C’est ainsi qu’un grand besoin, et un petit geste, ont mené à une belle rencontre. Peut-être même au début d’une amitié.

Photo: Aubrey Odom Mabey/Unsplash

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