Les incendies

Comme j’ai déjà dit je sens un grand lien avec les animaux. C’est pour cela que ce printemps 2023 je me suis sentie tomber en dépression avec l’odeur de fumée qui envahissait l’air, et tout ce smog… Du smog j’en ai vécu dans ma vie. À Santiago du Chili souvent en été nous ne sommes pas capables de voir l’énorme cordillère des Andes qui est juste là, tant le smog est dense.

Mais ce que nous venions de vivre ce n’était pas n’importe quel smog, non. Canada passe au feu. Un incendie dans le Pontiac à 100 kilomètres de chez mes amis, un autre dans le parque de la Vérendrye à moins de 200 kilomètres de chez moi. Bon peut-être 200 kilomètres ce n’est pas à côté mais le parque de la Gatineau est bien à côté de chez moi lui et, comment ne pas se demander si avec la sécheresse ce ne sera notre tour bientôt.

Car c’est bien d’entendre dans les nouvelles : incendie au Chili février de cette année 373,000 hectares on été détruites, le pire après ceux de 2017 où 467,000 hectares avaient été dévorés. Chili vit sa pire sécheresse des derniers 1,000 ans.

Californie en 2018, 435,000 hectares.

Mais le Canada a vécu 9,3 millions d’hectares en 2021. Ce mois-là on parlait de 5,3 millions et cela n’avait fait que commencer car nous n’étions même pas encore en été.

On peut bien écouter les nouvelles et se préoccuper et faire une prière pour les autres, mais se lever et sentir que les poumons brûlent quand vous respirez, que l’odeur à brulé envahi le tout. Là, c’est plus qu’une prière… c’est le désespoir.

Alors ma connexion avec les animaux.

Un feu, pardon, des centaines de feux de forêt, c’est l’habitat des animaux qui est détruit, ce sont eux même qui brûlent.

Qu’est-ce qu’on va faire? Qu’est-ce qu’on peut faire?

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