Conversation avec notre amie France Landriault sur la pratique du yoga, en toute simplicité
Au cours des vingt dernières années, France a créé un réseau naturel d’amis et de connaissances qui viennent, régulièrement ou ponctuellement, assister à ses cours de yoga. Parmi l’armada de styles qu’on nous offre aujourd’hui, parfois à toutes les sauces, celui de France occupe une place importante, parce que son approche du yoga est authentique, humaine et rassembleuse.
Mardi après-midi, attablées devant une tisane (pour France, mais pour moi, l’énervée, c’est un espresso bien tassé), nous plongeons rapidement dans le sujet avec une question sur le sens du mot lui-même.
France : Le mot « yoga », ou « yog » en sanskrit, signifie l’union du corps, du cœur et de l’esprit. Il peut aussi représenter l’alliance de la pensée, de la parole et de l’action. La pratique que nous connaissons ici, soit les postures, ou asanas, est un aspect seulement du yoga, et son but, ultimement, est de préparer à la méditation.
En 2003, France fait sa formation en enseignement du yoga à l’école Rama Lotus, à Ottawa. En 2004, elle part pour l’Inde approfondir sa pratique auprès du maître de yoga qui, encore aujourd’hui, demeure sa plus importante source d’inspiration : Yogrishi Vishvketu, surnommé alors amicalement Vishva, et dont l’ashram se trouve dans un petit village aux environs de Rishikesh.
Dans un article paru en 2010 dans la revue L’aventure intérieure, France parle de la pratique du sourire intérieur (le thème du mois étant le sourire), mais aussi du retour au souffle.
« Entre les mouvements, nous nous arrêtons pour observer tout simplement l’énergie qui change en nous; d’active, elle se transforme tout doucement en une présence dynamique qui nous ancre dans le moment présent… Quand les pensées ou les émotions se pointent, on les laisse tout simplement glisser sans s’y attarder et on revient au souffle, qui est le point d’ancrage de la présence à soi, de l’intériorité. »
Aujourd’hui, France enseigne le yoga deux fois par semaine à un groupe dont la moyenne d’âge est plutôt… élevée. Aucun asana acrobatique au programme, donc, mais beaucoup de recueillement et de postures que chacun exécute en respectant les limites de ses capacités.
Et, bien sûr, elle nous rappelle avec constance et conscience de revenir à notre point d’ancrage, le souffle.
Je tiens, encore une fois, à remercier les photographes qui ont rendu disponibles les photos libres de droit qui illustrent cet article.
HMMMMMMM…
C’est le son du /Brahmari/ (?), comme un bourdonnement , l’exercice que France nous fait parfois faire après un exercice ou posture plus exigeant, pour nous ramener à notre souffle et nous recentrer. – Bien efficace, je trouve!
J’ai la chance de participer assez régulièrement à un des cours de France et j’en ressors toujours plus calme, et mieux recentré, justement. La courte session de méditation qui termine chaque cours en fait un beau point d’orgue final.
Il est aussi intéressant de noter que France, Mireille et moi-même faisons aussi partie de la même chorale, le Chœur Nomade !
Merci Mireille pour cette belle rencontre avec France. et bravo pour les belles photos qui l’accompagnent !
OMMMM, Shanti.
Un beau complément à l’article. Merci, Mathieu!