Cette grande amie

Début février, sept heures du matin, dimanche. Rien ne bouge dans le quartier, même pas un chien ou un écureuil. À la radio, qui joue en sourdine, j’entends Francis Reddy commencer son émission. Ses premiers mots, toujours optimistes et joyeux, sont pourtant aujourd’hui « Qu’il fait sombre! ». 

Mais il ajoute ensuite que la lumière, nous avons le privilège de la trouver « en cette grande amie qu’est la musique ».

La gratitude, une autre grande amie, remplit tout à coup l’espace.

Il y a neuf ans, presque jour pour jour, j’ai composé La lumière des étoiles pour un être très cher qui traversait une période… certainement aussi sombre qu’une fin de nuit de février. La chanson, qui a été dédiée par la suite à la Fondation Lani et aux jeunes en détresse qu’elle portait sous son aile, parle de ce qui nous fait opter pour la vie alors que nous faisons face à la noirceur. La musique a été la première source de lumière qui, en ces mots, m’est venue à l’esprit.

C’est peut-être à cause de la musique

qui, bien souvent, dans ma vie

a été ma seule, oui vraiment ma seule amie

ma clé des champs, ma formule magique

Pour faire contrepoids à nos longues nuit d’hiver, voici donc La lumière des étoiles :

Je remercie les photographes qui ont rendu disponibles les photos libres de droit qui illustrent cet article.

12 réflexions au sujet de “Cette grande amie”

  1. Il y a eu si peu de lumière ces dernières semaines, ça fait du bien de recevoir de nouveau celle de cette musique, de ces images, de vos voix. Merci!

  2. Bravo, très émouvant, je découvre quelque chose ici. La nuit, le silence et la musique vont bien ensemble. Je ne sais pas comment ils trouvent le moyen de s’entendre. 😉

    1. Ah, je n’avais jamais vu les choses sous cet angle, mais tout à coup, grâce à ton commentaire, j’ai cette belle image de la nuit, du silence et de la musique réunis intimement. Merci!

  3. Hé, hé, je réécoute La Lumière des étoiles ce soir, lendemain de la nuit où on nous annonçait des aurores boréales suite à une tempête solaire. C’est justement suite à une longue période d’insomnie que vers 4 heures du matin je suis sorti dehors devant chez moi et par un ciel assez sombre et presque sans nuages, j’ai pu observer assez longtemps le beau spectacle des aurores. À ma vue, elles étaient bien visibles et faseillantes et ne me semblaient que d’un vert très pâle.

    De mon point d’observation, la lumière changeante des rideaux des aurores faisait pâlir (et non obscurcir !?) encore les étoiles de la queue de la Grande Ourse, puis d’Arcturus et du Bouvier. (Déjà pas très visibles en ville et en cette saison ?)

    Et oui, tant ces aurores que les étoiles visibles hier ont bien laissé dans mon coeur une lueur d’infini. – Et m’ont enfin permis de me rendormir !
    Merci encore, Mireille !

    1. Quel beau et touchant commentaire, Mathieu! Le ciel, les constellations, les aurores boréales… de quoi faire éventuellement un superbe article, tu ne trouves pas?

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