Passage obligé

Il ne fait que passer, sans jamais s’arrêter ou revenir en arrière. Il avance, inexorablement.

Nous, les humains, n’avons toujours pas trouvé de formule ou de mots pour le définir précisément et entièrement. On parle d’une quatrième dimension… jusqu’à nouvel ordre.

Pourtant, nous voyons partout les traces de son passage.

À une échelle infiniment petite et humaine, il y a ces taches de vieillesse, ou lentigos, qui apparaissent sur les mains, puis ailleurs sur le corps.

On se souvient peut-être alors d’avoir été troublé, pendant l’enfance, en voyant des marques de ce genre sur la peau d’une grand-mère ou d’un grand-père.

Ce long chemin sans retour possible autre que les souvenirs – fidèles ou teintés – nous a menés jusqu’au « grand âge », là où le corps s’amenuise, mais où l’esprit peut se reposer, s’assouplir et découvrir de nouvelles dimensions de la vie.

Le temps est parmi ce qu’il y a de plus insaisissable et, par le fait même, fascinant. Quoi qu’il en soit, comme le disait Euripide il y a 25 siècles environ, « Le temps ne s’occupe pas de réaliser nos espérances. Il fait son œuvre et s’envole. »

Je remercie Geralt, Tama66 et Meelimello pour les images et les photos.

Source: Pixabay

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