Empreintes éphémères et désir d’éternité

L’être humain, même s’il n’est pas toujours aimable ou fréquentable, est un sujet sans fin.

En marchant dans les rues ce matin à la recherche d’un tout petit sujet qui, pour sa part, serait doté d’un début, d’un cœur et d’une fin, je suis tombée sur une œuvre étonnante et belle, un mariage entre la nature et l’urbanité. Des feuilles tombées d’un grand érable, dispersées par le vent et imprégnées de pluie avaient laissé leur empreinte sur un trottoir.

J’ai pensé alors que ce que nous laissons derrière nous, malgré notre désir de vivre éternellement, ne serait-ce que dans la mémoire des autres, est une empreinte bien fragile. Nous ne faisons que passer.

6 réflexions au sujet de “Empreintes éphémères et désir d’éternité”

  1. Telle la naissance des feuilles, telle celles des hommes. Il y a des feuilles que le vent répand à terre, mais la forêt puissante en produit d’autres, le printemps revient. Ainsi pour les hommes : une génération naît, l’autre finit.
    Homère, Iliade, chant VI, 147-149

    Je ne sais pas si ça participe de la même intention, mais ça m’est venu tout de suite à l’esprit en lisant ton texte.

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