Nouvelle extraite du recueil UNE ANNÉE JULIENNE AVEC NOËLLE.
La nouvelle qui ouvre le recueil et qui lui donne son nom, « UNE ANNÉE JULIENNE », est disponible dans le blogue. Les autres nouvelles mises en ligne sont accessibles par ce LIEN.
Publication prévue en février 2023, Henri Lessard, éditeur, dans la collection du Circonvolu. Voir la page de la collection dans le blogue (LIEN).
ISBN 978-2-9821444-0-8 (PDF)ISBN 978-2-9821444-1-5 (ePub)
ISBN 978-2-9821444-2-2 (papier)
© Henri Lessard, CopyrightDepot.com no 00072068
© Copyright Henri Lessard, manuscrit déposé à la SARTEC le 21 mai 2021, certificat no 34490.
Présentations
NOËLLE ET JULIEN. Une jeune étudiante, légèrement inattentive et décalée ; un jeune étudiant, légèrement attentif et tout aussi décalé. Ces protagonistes font connaissance (et nous avec eux) dans la première nouvelle du recueil, « MON ANNÉE JULIENNE AVEC NOËLLE ».
Le reste des nouvelles est partagé entre « LES DITS DE NOËLLE » et « LES DITS DE JULIEN ». C’est faire comprendre d’emblée que la Vie, toujours attentive et constamment à son affaire, veillait à ne réserver aucun destin commun à ces deux jeunes gens.
« L’accent circonflexe du verbe flâner me semble toujours viser quelque inaccessible septième ciel. » (Noëlle)
NOËLLE bombarde son pharmacien de requêtes impossibles, incline à fréquenter les plages hors-saison, même si la vue de la mer lui donne un vertige horizontal (lire : des accès d’agoraphobie). Il lui arrive de ne pas apparaître dans les surfaces réfléchissantes lorsque, par distraction, elle oublie d’exister. C’est une « autodidactyle » qui aimerait quand même décrocher quelques diplômes.
Le boulot, selon elle, sert avant tout à ne pas s’ennuyer au travail.
« Quand on parle de couper la poire en deux, je me sens toujours menacée », dit-elle.
JULIEN émaille sa baignoire en rose dans l’espoir d’allécher une éventuelle colocataire et s’intéresse aux errances d’une capsule de bouteille de bière. Il publie des annonces bidon dans un site de rencontres et cruise des « Marilyn en maraude » pour le profit de Noëlle – et le sien propre. Ses souvenirs de jeunesse remontent jusqu’à la génération antérieure à la sienne. L’origami et le lipogramme prennent avec lui une dimension érotique.
« Perdre nos défauts ne nous ajoute aucune qualité », assure-t-il.
Bizarre, les autres pensent de moi exactement ce que je pense d’eux. Bien sûr, ils se trompent à mon sujet. (Julien)
Il ressort de la lecture de ce recueil qu’il faut chercher le meilleur sens de l’humour chez les personnes les plus désabusées.
« L’accent circonflexe du verbe flâner me semble toujours viser quelque inaccessible septième ciel. » (Noëlle).
Quelle phrase sublime! Il y a là du génie!