Tournoiements

Avec l’aide du concierge, il avait vissé sur le flanc de la table une machine à tailler les crayons, cet instrument hautement satisfaisant, hautement philosophique, qui fait ticonderoga-ticonderoga, se repaît du bois tendre et bordé de jaune, et qui achève son travail en un tournoiement silencieux dans un vide éthéré comme nous le ferons tous (1).

Le monde des ombres, m’avait dit le Père [Alvaro] la dernière fois que je le vis, tournoie dans une épouvante sans substance ni pivot (2).

  1. Vladimir Nabokov, Pnine, trad. Michel Chrestien, coll. Foli, no 509, p.79
  2. Nicolas Bouvier, Le poisson-scorpion, coll. Folio, no 2842, p. 149

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Réseau Le Petit Parc