Parachute

Vue du ciel par parachute fermé.

L’esprit, comme un parachute, ne fonctionne qu’à la condition d’être ouvert.

C’est ce que l’on dit, c’est ce que j’entends.

Mais qui donc se balade avec un parachute ouvert ?

On les garde (les parachutes) bien repliés dans leur sac et on ne les ouvre (les sacs, et donc les parachutes) que dans des cas exceptionnels. Que feriez-vous d’un parachute sali et déchiré qui vous suivrait comme la traîne d’une mariée ivre ou égarée ?

Pliez votre cerveau avec soin avant de le ranger promptement. C’est ainsi qu’il ramassera le moins de poussière et qu’il conservera sa jolie teinte rose.

Le cerveau est un organe inutile, je le déplore chaque jour ; que comprend-il de la réalité, ce circonvolu enfermé dans sa boîte crânienne, replié qu’il est comme une paire de chaussettes roulées au fond d’une bottine ? (« Chronique des beaux jours «, dans Grève des anges, p. 55.)

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Réseau Le Petit Parc