À l’aube, les premiers reflets de lumière,
S’étendent sur la rivière.
Les bernaches brisent le silence,
Puis les canards suivent leur cadence.
Soudain, on entend le clapotis,
Causé par une abondante pluie.
Les pompiers débutent leur vigie saisonnière,
Pour les crues printanières.
L’abondance de l’eau,
Fait gonfler les flots.
Le vent qui arrive,
Pousse les vagues sur la rive.
Quand la pluie persiste,
Le rivage, à peine, résiste.
Enfin sortie de son lit,
La rivière laisse des débris.
Les eaux font leurs ravages,
Poussées par le courant des barrages.
Les riverains sont anxieux,
Réticents à quitter les lieux.
L’électricité sera bientôt coupée,
Par mesure de sécurité.
Nombreux sont les curieux,
Rendant les riverains furieux.
Les visites nombreuses des pompiers,
Sont fort appréciées.
Ils s’assurent du bonheur,
Des gens dans le malheur.
Tout le monde est aux aguets,
Et évidemment inquiet.
Quand atteindra-t-elle son sommet,
s’interrogent les préfets?
Soucieux des citoyens,
Ils leur offrent du soutien.
Sacs de sable disponibles,
Mais pas facilement accessibles.
Il en faudra des bras,
Pour réussir ce méchant contrat.
Mais plusieurs missionnaires,
Offrent leur appui volontaire.
Certains sont astucieux,
Et tous consciencieux.
Les riverains touchés par cette gentillesse,
Se sentent apaisés derrière leur forteresse.
Légèrement rassurés,
Ils prient que le niveau d’eau va baisser.
Malgré leur désarroi,
Ils croient au pouvoir de la foi.
Et au crépuscule, ils contemplent la merveille,
Que leur offre le coucher du soleil.