JOURNAL INTIME

UN JOURNAL INTIME PUBLIC?!!!

My God! Un journal intime… Moi qui suis si réservée. Mais pourquoi donc faire ce choix d’aller s’étaler les tripes sur la place publique? C’est insensé, voire même dément comme idée!!! Et pourtant, j’entends que c’est bien là le chemin…. Malgré moi… C’est d’ailleurs le seul qui m’ait toujours interpelé : l’espace intérieur… Et cette intériorité, je l’ai toujours cherchée en l’autre aussi. Comment? En voulant qu’on se mette à nu et que justement, qu’on me mette les tripes sur la table… Mais oh… Pas moi par contre!! Mais pourtant… Si je veux que les autres se livrent à moi, il faut bien que moi-même je sois capable d’en faire autant… Non?! Alors c’est le risque que je décide de prendre ici. Ouf… Pour le meilleur et pour le pire, j’accepte de vivre l’aventure d’un journal intime, dans un parc public! Entre vous et moi, j’ai déjà écrit des kilomètres de journal intime pour faire quelques fois le tour de la terre. Mais rendre l’intime… public… C’est vraiment insensé pour moi et pourtant… me voici à la croisée des chemins.

RÉSOLUMENT TOURNÉE VERS LA LUMIÈRE

Depuis hier ou même avant-hier, je me sens à nouveau plus négative et lourde… Mais qu’est-ce qui a changé… J’allais pourtant mieux y a pas si longtemps… Mais voilà que subrepticement (j’adore ce mot!) je me suis encore laissée sombrer dans mes mauvaises habitudes de pensées négatives, telles que la lamentation, le vide, l’égocentrisme, la rumination, qui ensemble induisent la dépression qui m’est si familière…

Et comme plusieurs, je suis au prise avec une forte autocritique, qui est une sorte de “matraque” ou de « mitraillette » qui dénigre absolument TOUT ce qui émane de moi… Quand j’étais encore aux études… j’avais l’impression d’avoir une « chorale de personnes » (imaginaire bien sûr) qui lisaient par-dessus de mon épaule en dénigrant tout ce que je tentais d’écrire… Quel supplice. La résultante est une forme d’implosion qui se traduit par une sorte de mutisme et d’inertie. C’est terrible de vivre ainsi…  Pourtant, je brave la « matraque » et je continue d’écrire en dépit de ce regard inquisiteur et destructeur. Prendre la parole et écrire malgré ce champ de bataille intérieur. Quel défi…

Mais comment se débarrasser de cette lourdeur et de cette négativité qui me sont si familières, voire éternelles.. mais dont je souhaite résolument me débarrasser! Tout simplement en tournant ENFIN mon regard vers la lumière plutôt que sur les aspects négatifs de ma vie. Ça paraît si simple… et pourtant… la bonne nouvelle c’est que ça l’est!!! Suffit de passer à l’action. J’ai toutefois trouvé un livre pour m’aider : « Le Miracle de la gratitude », par Lionel Dalle. Il n’y avait pas d’exemplaire au Québec. J’ai dû le commander de la France et l’attendre patiemment durant des semaines et des semaines. Mais l’attente en a vraiment valu la peine. Sans exagérer, je l’ai lu et relu au moins 20 fois… Mais c’est une chose de lire, mais le plus important, c’est faire les exercices quotidiens qui sont proposés, sinon, aucun changement ne peut s’opérer.

En gros, le livre suggère de se laisser habiter par un état de gratitude et de le cultiver tout au long de la journée. Pour cela, je réalise qu’il faut vraiment ralentir le rythme, afin de prendre conscience et de s’attarder aux beaux petits moments qui parsèment mes journées. Pour y arriver, je pense que la meilleure façon est de prendre un cahier de notes, sinon j’oublie presqu’instantanément ces « petits miracles » du quotidien.

Ça me rappelle le regard très particulier de religieuses que j’ai connues et aussi celui de Lisette… comme une sorte de quête ardente afin de trouver n’importe quel prétexte pour s’émerveiller! Pourtant, j’ai su que Lisette avait eu 4 enfants, dont 3 se sont suicidés! Comment peut-on avoir un regard si joyeux après une telle histoire de vie… Leur regard m’a marquée à tout jamais et intuitivement, j’avais compris ce qu’il cherchait : la lumière et la joie qui est sincèrement accessible à tout le monde, si on en fait le résolument le choix…

LA SACRO-SAINTE SYNCHRONICITÉ!

Hier, je cherchais un chiro pour mon tendre époux. J’ai fait un appel de recommandations/références sur les réseaux sociaux et voilà qu’une chiro a elle-même répondu à mon annonce et lui offrait un rendez-vous dès le lendemain! Pourtant, par un autre heureux petit « miracle » de la vie, j’avais déjà trouvé un chiro pour mon conjoint. Mais voilà qu’au matin, je suis allée relire le message et site internet de cette chiro. C’est là que j’ai davantage compris que chaque rencontre est unique et précieuse, car la description de sa personne et services me correspondaient profondément… C’est là aussi que j’ai aussi compris l’incroyable synchronicité que ça pris pour que nos vies d’entrecroisent en cet instant précis. J’ai alors senti la magie et l’aspect sacré de cette rencontre et par extension, de toutes les rencontres qu’on fait au quotidien. Et quand on croit aux hasards, la vie est résolument plus magique. Alors pourquoi alors ne pas y croire à la sacro-sainte synchronicité. Ça coûte rien et ça témoigne d’une Présence… Essayez-le pour voir! Vous n’avez rien à perdre, n’est-ce pas!?

LE MOMENT PRÉSENT…

Tout le monde en parle du Présent! Le présent… le présent… Pourtant, c’est bien là que tout se vit. Dire « oui » à chaque instant, qu’on le qualifie de bon ou mauvais… Qu’il porte entrave ou non à nos plans du jour. Dire « oui », même quand ça fait mal! Dire « oui », même quand ça me tente pas. Le présent.. c’est s’arrêter chaque fois qu’on est interpellé. Par exemple, si quelqu’un cherche à nous parler… Il faut prendre le temps d’écouter, sans rouspéter intérieurement… C’est faire de la place, car c’est ça qui se vit là-là, en ce moment-même! Pas la liste de choses à faire. Et le faire avec un sourire en plus et avec du cœur, c’est encore mieux! Le présent, c’est s’arrêter à l’autre qui se présente impromptu, au gré des fantaisies de la vie, et non pas de ma propre volonté et de mon propre emploi du temps. C’est aussi prendre le temps de s’arrêter sur le beau de sa vie dans la simplicité du quotidien. C’est laisser le quotidien prendre le contrôle de notre vie, plutôt que de contrôler sa vie… C’est entendre la petite voix intérieure et l’élan naturel guider notre chemin. C’est décider de sourire à chaque instant qui compose sa journée. C’est tendre le cœur vers la beauté et la bonté. C’est dire « oui » à la monotonie du quotidien, mais en faisant un pas de plus en décidant d’y ajouter un sourire et de l’amour, à chaque instant… C’est surtout de réaliser que “tantôt” et “demain” n’existent pas. Il n’y a que le “ici et maintenant”…

L’EMPRISE

J’ai écris un seul “poème” dans ma vie et il est sorti en un seul jet… À l’origine, il parlait d’une fréquentation. Bien des années plus tard, j’ai réalisé qu’il s’agissait plutôt de ma propre “terreur” face au regard de ma mère… Et plus tard encore, j’ai pris conscience c’était en fait ce regard que je pose maintenant sur moi-même et dont je tente de me libérer, depuis si longtemps déjà…

Ouach… y est pas facile à publier celui-là… Ça crie : “c’est même pas un poème, ça!” et encore, “y est ben laite!”… etc… Mais en dépit de la “matraque” et du jugement, et même si c’est vrai qu’il n’est pas vraiment beau et que c’est pas vraiment un poème, pour moi, c’en est un quand même et de surcroît, le seul que j’aie jamais écrit… mais surtout, il représente le cheminement de toute une vie…. Alors il mérite d’exister.

EN TRAME DE FOND

Tout le monde devrait les avoir en trame de fond de sa vie : Les quatre accords Toltèques… Je les pratique depuis plusieurs années et vous les partage, car je les trouve très importants. Ce sont des guides à mettre en pratique, le plus souvent possible.

CONTRE L’HIVER!!!

Oui-oui! Contre l’hiver… Je sais bien que ça fait pas de bon sens et que quand bien même que je sortirais mes pancartes de piquetage de grève ou que je faisais une pétition monstre “CONTRE L’HIVER”, que ça changerait rien du tout à l’arrivée des grands froids et de la neige. Je le sais… C’est l’évidence! Pourtant, quelque chose en moi continue à pestiférer contre l’hiver, même si c’est ridicule et que j’y peux rien. Et n’est-ce pas moi-même, qui en parlant du “présent”, invitais à dire “oui” à tout… C’est bien plus facile à dire qu’à faire, n’est-ce pas?

C’est comme si l’hiver était arrivé trop vite sans prévenir cette année…. Comme si on était passé directement de l’été à l’hiver sans transition. Heureusement qu’on a eu une petite période de redoux dernièrement. J’ai pu faire mes derniers préparatifs avant les grands froids, comme sortir les pelles, abriller l’air climatisé, acheter de la pierre antidérapante, faire la rotation des articles été-hiver dans le garage, etc-etc-etc. Je me sens déjà un peu plus prête à l’hiver, même si je crois qu’on ne l’est jamais vraiment…

Mais c’est comme tout dans la vie, on a le choix de regarder le verre à moitié plein ou à moitié vide. Je dois confesser que dans mon cas, le muscle de la négativité est particulièrement développé. Donc c’est tout un défi que de m’exercer à voir également l’aspect positif des choses… Mais pour m’aider à apprécier l’hiver, je pratique le sport national du “pelletage” et aussi, du ski de fond.

Et alors que j’étais à me piétiner au sujet du présent texte que je souhaite bien évidemment effacer… Voilà que la sacro-sainte synchronicité s’est manifestée sous forme… de poche de tisane! Vous savez, ces petits messages qu’on retrouve parfois sur l’étiquette. Celui d’aujourd’hui disait “Happiness is an accomplishment”. C’est donc dire que je ne dois pas être la seule sur ce chemin de la recherche de la paix intérieure qui m’est si ardue… Mais avouez qu’il est réconfortant de recevoir un “message de l’haut delà” et qui fait en sorte que je ne succomberai pas à la tentation d’effacer ce petit texte.

JE NE SUIS PAS AIMABLE

Ouf… ça commence raide! J’ai un jour pris conscience de ce message intériorisé depuis si longtemps : “je ne suis pas aimable”. C’est triste de se promener dans la vie avec cette conviction profonde… Mais d’où vient une pareille injonction… Certainement de l’enfance mais je ne pourrais pas être plus précise, outre le fait que j’ai l’impression d’avoir été en “pénitence dans ma chambre” toute mon enfance.

Ça m’a pris toute une vie pour réaliser qu’il ne s’agissait que d’une injonction et que ce n’était pas vrai. C’est drôle, car j’ai un livre de pensées quotidiennes que je partage à un petit groupe d’amies que je ne lisais même pas moi-même! Or, j’ai récemment commencé à les lire avant de leurs envoyer et j’en suis ravie, car il y a des bijoux de citations qui nous font prendre conscience de notre unicité et qui nous invitent à oser être profondément qui nous sommes vraiment…

Au fil du temps, je me suis “amusée”, si on peut le dire ainsi, à chercher de telles injonctions chez d’autres personnes. Pour ma jumelle intérieure, elle c’est “j’ai rien à offrir” et pour une ancienne patronne que j’aimais beaucoup, pour elle c’était “je ne suis personne”. C’est drôle ces injonctions… C’est comme un “code secret” dont la signification est très occulte et unique à la personne qui en souffre. Et vous? En avez-vous une? J’aimerais bien que vous me la partagiez…

4 réponses sur “JOURNAL INTIME”

  1. Coucou Chantal! J’aime beaucoup te lire. Ton texte “Je ne suis pas aimable” me parle beaucoup. Ce que tu appelle injonctions, mon amie appelle ça des nœuds… une fois que tu les découvre, ils se dénouent, mais ils peuvent quand même rester douloureux.

    1. Merci Nathalie de ton petit mot… j’ai mis près de 50 ans à dénouer mon “noeud” pour enfin comprendre que c’est pas vrai! Ouf… Quel travail. Au plaisir de te lire et te croiser au Petit Parc!

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