Il y a des moments qu’on hésite à décrire parce qu’ils n’appartiennent ni à ceci, ni à cela. Ils sont en suspens, hors du temps et de notre façon habituelle de percevoir les choses.
J’ai composé ce texte en voiture, dans ma tête, puisque je n’avais rien pour le noter. Assise seule sur la banquette arrière, les yeux tournés vers les paysages qui défilaient, je me suis retrouvée pendant une heure environ dans cet endroit de Nulle Part, en pleine intemporalité.
C’était il y a douze ans. Quelques mois auparavant, j’avais fait une retraite de méditation Vipassana. Dix jours à méditer du matin au soir et à vivre au sein d’un groupe dans un silence total. Un baptême du feu, pour moi.
Une dizaine d’années plus tard, au beau milieu de la pandémie, mon ami Charles Fairfield m’a envoyé une musique qu’il avait composée. Dès les premières notes, j’ai eu l’impression qu’elle s’envolait doucement pour aller rejoindre le texte presque oublié et qu’elle l’enveloppait d’un tour de main, comme un vêtement parfait.
Au texte et à la musique se sont ajoutées des images, et le tout a pris la forme d’une vidéo. Intitulée « Le sourire de Gautama », elle pourrait aussi s’appeler « Le sourire de Siddhartha », puisqu’il s’agit de Siddhartha Gautama, qu’on appelle aussi le Bouddha.
Wow! Que c’est beau!
Ah, ces petits mots d’appréciation qu’on trouve alors qu’on ne s’y attend pas, c’est vraiment précieux. Gracias, Stéphanie!
Texte riche et rythme d’images agréable. Tout bien accordé en voix et musique. Merci
Je suis vraiment reconnaissante pour ces mots qu’on laisse dans ma petite boîte à message. Nous sommes des artistes solidaires. Yé! Merci encore, Lise.
Rencontre en ce jour de changement d’heure avec l’impermanence et sa jumelle, l’Éternité.
Mais pourquoi ne met-on une majuscule qu’à la seconde de ces sœurs ? 😉
Hmmm… bonne question. La majuscule reflète peut-être le désir inconscient des humains d’être éternels:)
Mireille, je viens d’écouter ce texte inspiré et inspirant, que tu as si bien enveloppé de ta voix posée et profonde. Mioum. À quand le prochain?
Je n’aurais jamais pensé citer un jour, bien qu’imparfaitement – comme le font certains députés de notre connaissance – la chanson “Au clair de la lune”. Je te prêterai donc ma plume pour que tu écrives des mots. Autrement dit, il y a maintenant un banc d’essai dans le Petit Parc pour ceux et celles qui veulent s’y asseoir et s’essayer:) Je te tends une plume et le Petit Parc t’offre un banc. À bientôt!