Dans le cadre d’un programme de BD et d’un cours intitulé Dessin et narration, chaque étudiant.e devait choisir une courte histoire vécue et la dessiner quatre fois en appliquant des styles différents, inspirés de bédéistes qu’on aimait. C’est dans le style de Guy Delisle, de Linda Barry, de Tom Gauld et de Néjib que je me suis glissée pour parler de la naissance imminente d’une petite nouvelle.
Bravo ! Emprunter un style n’est pas facile, alors quatre, très différents, et très bien maîtrisés, c’est pas tout un défi, mais un quatuor de défis ! Queneau te féliciterait sûrement !
C’est un beau compliment, surtout venant de quelqu’un qui dans une autre vie a été un bédéiste très talentueux. Si cependant je voulais suivre l’exemple de Queneau il me resterait 95 versions à faire, haha!
Queneau a aussi écrit “Cent mille milliards de poèmes”, on ne te demandera pas d’aller jusque là ! Quand à ma carrière de bédéiste, je ne crois pas avoir dessiné plus de sept planches et encore, chacune avec des cases blanches ou noires.
Cet exercice de style si dépouillé me fait me rendre compte de la puissance nararative et évocatrice du desssin. Ces quelques cases, 4, 5 ou 6, non seulement racontent-elles une histoire, mais elles éveillent en moi des émotions. Bravo et merci à l’artiste!
Vraiment très joli!