Été pluvieux vs canicule

La canicule qui sévit m’invite à évoquer la possibilité d’une meilleure météo. Ci-après, un extrait de mon dernier recueil de nouvelles, Une année julienne suivi de Perséphone. On se venge comme on peut du soleil et de sa fournaise.

Pour un été pluvieux, c’en fut tout un. J’en garde un souvenir grisé ; gris du lavis dégoulinant dans mes lunettes, gris du ciel jusque dans les flaques d’eau, gris partout. La lumière diffuse émanant du ciel tout entier nous épargnait les traits directs qui blessent les yeux.

La météo chagrine pesait d’un poids léger sur mon moral. Le soleil, au contraire, pèse comme le plomb. Il s’impose, il exténue ; non content d’être torride, torréfiant même, il excorie la peau de ses UV et UVB acérés.

L’eau est douce, en comparaison. Un atavisme, je voulais bien le croire, me ramenait toujours à elle. La vie est née dans l’eau […] (« Été pluvieux », dans Une année julienne suivi de Perséphone, p. 48)

Une partie de la suite dans le billet précédent. Voir aussi le billet du 24 avril dernier pour en savoir plus et pour lire d’autres extraits (lien).

Le recueil Une année julienne suivi de Perséphone est disponible (format pdf) auprès de l’auteur (moi) sur demande et de BAnQ (Bibliothèque et Archives nationales du Québec) au bout de ce lien.

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