Shakespeare avait une armée de chimpanzés enchaînés à des claviers. Chaque année, il y avait une pièce à sauver entre les feuillets illisibles et froissés qu’ils avaient produits. Moi, je n’ai qu’un clavier et six doigts (je n’utilise ni le petit ni l’auriculaire et les pouces ne servent qu’à la barre d’espacement) pour écrire. Bon an mal an, j’arrive à produire quelques miettes passables. On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a.