Une vieille tradition dans la famille, l’idée de la potée est de ramasser tous les restants de légumes de fin de saison dans le jardin et d’en faire une grosse bouillie sur un feu de camp. Mais on peut parfois tricher et vider les légumes du frigo au lieu du jardin!
Alors que nous avions un jardin maraîcher, où la production était partagée entre des familles «membres» de la ferme, la potée était un moment de rencontre avec les gens et de célébration (ou de commisération) sur la saison passée. Fait à noter, inclure dans la marmite des topinambours était une erreur, car leur saveur écrasait les nuances de tous les autres ingrédients!
Si on remonte encore dans le temps, bien des années avant cette époque-là, il y avait déjà des repas cuisinés sur le feu à la ferme, avant même que la propriété soit habitée.
Cuisiner dehors, dans la nature, est un plaisir. Il faut prendre notre temps, on ne se soucie point des imperfections, et les petits accidents sont parfois source de délicieux résultats… Vive les potées!
Photo du haut par moi-même; celle de la soupe par Mateo Mageau. La photo noir et blanc est tirée des archives de la Ferme du Covenant, circa 1980.
3 réponses
Parole d’un témoin: La potée d’automne est notre véritable Action de Grâce, rien à voir avec la fête des dindes. Merci à ma sorcière bien-aimée qui a maintenu cette tradition pendant tant d’années.
Quelle belle tradition! J’embarque 🙂
Cette tradition est un véritable lien de l’esprit avec la nature!