Je n’ai pas beaucoup connu mon grand-père paternel, il est décédé alors que j’avais 9 ans. Je me souviens d’un homme taquin, rieur, mais je crois qu’il avait aussi ses démons, comme bien des hommes ayant connu la guerre.
William John (Jack) Pelot s’est enrôlé à l’âge de 15 ans, en compagnie de son père John Henry Pelot, et les deux ont travaillé à la coupe de bois en Angleterre et en France pendant la Grande Guerre.
Après la guerre, Jack était à l’emploi du gouvernement fédéral, à la ferme expérimentale d’Ottawa, quand il a rencontré l’amour de sa vie, une canadienne française, nommée Éliane Gauthier. Mon grand-père Pelot était unilingue anglophone!
Éliane et Jack ont construit une petite maison à Billings Bridge, au sud d’Ottawa, où ils ont élevé leurs sept fils et une fille.
Mon père – fils numéro 2 – racontait que Jack aimait beaucoup aller au marché et se procurer des légumes qu’il connaissait peu ou pas. Ses dimanches pouvaient être passés à cuisiner ses découvertes, mais semble-t-il qu’il ne lavait pas sa vaisselle!
Jack avait manifestement le pouce vert, puisque je me souviens d’un poirier qu’il avait cultivé au milieu de leur petite cour arrière. Dans la photo du haut, une rencontre de famille dans cette cour, circa 1964, où Jack est assis à gauche alors que mon père est au centre.
J’aime bien penser que j’ai hérité un peu de ce pouce vert, et que Grandpa Jack est près de moi quand je glandouille dans le jardin.
Awh quelle belle histoire ! Merci Stéphanie 🥰
J’ai passé devant votre demeure hier et j’ai vu tes belles fleurs & jardin !
Bon dimanche ! 🥰
C’est superbe, Steph. Merci d’avoir publié cette petite page d’histoire.
Un petit air de famille dans le sourire, je trouve. 😉