L’attente

Sur le bord de l’estuaire du Saint-Laurent, à la hauteur de Grandes-Bergeronnes, le Centre d’interprétation et d’observation de Cap-de-Bon-Désir accueille les touristes en quête de mammifères marins. Mais au bout du sentier menant au bord de l’eau, c’est surtout le nombre de visiteurs humains qui fait sourire. Toutes ces personnes – comme nous – n’ont peut-être pas les moyens de s’offrir une croisière d’observation des baleines, ou encore optent pour une possibilité de voir sans intervenir dans le milieu naturel, tout simplement.

Les gens ici sont bien attentifs, scrutant la surface de l’estuaire avec télescopes ou lunettes d’approche, quelques-uns bien installés dans des chaises de parterre. Il y règne une ambiance de révérence, un brin festive.

Toutes et tous ici souhaitent vivre un moment miraculeux, être témoins de la puissance et de la grandeur de la création. Nous voudrions être émerveillés, et nous sentir partie intégrante de la Nature. Ce n’est pas rien.

Nous avons eu le grand privilège, ce jour-là, d’apercevoir un phoque, un petit rorqual et un groupe de marsouins, ainsi que d’observer dans le boisé deux jeunes bruants apprenant à chercher leur nourriture. Miraculeux!

6 réflexions au sujet de “L’attente”

  1. Réaction spontanée :
    Quel beau granite, quelle belles roches moutonnées ! Vieilles d’un milliard d’années !
    (Le paysage, le fleuve et les mammifères marins en valent la peine aussi. Je ne suis pas sectaire. La vue sur le fleuve, l’horizon, est très belle. C’est une photo qui fait rêver. Les humains, si petits, on dirait une colonie de pingouins, ne sont pas distrayants, ils ajutent leur petitesse au paysage.)

  2. Mireille Lavoie

    Un beau texte tranquille et coloré, qui donne le goût de partir aussitôt pour le Cap-de-Bon-Désir.

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