Le Chinook tel que je le comprenais arrive après l’hiver. C’est un vent tendre comme une caresse, qui sent la fonte et la terre. Le Chinook nous invite dehors et nous chuchote à l’oreille qu’il y a des découvertes à faire, des aventures qui attendent. Ce vent est charmeur, certes. Il arrive comme un vendeur de rêves et voudrait nous faire croire que le printemps est là. Je vous conseille de vous prélasser de ses attentions au moment où il passe, mais ne soyez pas surprise ou surpris de son infidélité. Le Chinook est un vent, il ne restera pas longtemps.
Redressement de ma compréhension du terme Chinook: c’est en fait un vent qui arrive parfois à l’est des Rocheuses. Chez nous il n’y a pas de montagnes, et pas de Chinook. Mais c’est peut-être vrai que le Chinook sent la neige fondue, car il en contient en quantité. Le vent alors qui arrive chez nous, il n’a plus de nom?
C’est poétique et très vrai!