Un samedi début d’automne, Jean-Pierre et moi avons eu l’occasion de nous balader au parc Andrew-Haydon, dans l’ouest d’Ottawa. Je suis attachée à ce parc depuis que ma sœur m’a invitée à y faire un pique-nique avec mon père, alors en fauteuil roulant et avec l’Alzheimer avancé.
C’est un super beau parc, sur le bord de la rivière, avec beaucoup de sentiers piétonniers, étangs, fontaine et ruisseau. Les outardes l’apprécient aussi énormément, alors par endroit les marcheurs doivent surveiller où ils mettent le pied. Il y des canards et des tortues, du vent et des goélands.
Ce samedi il faisait particulièrement beau – une journée dorée, avec les arbres qui se colorent et quelques feuilles qui tombent. Une journée qui nous chuchote dans l’oreille qu’il faut bien en profiter. Une journée qu’on voudrait éternelle.
Pendant notre marche nous avons vu des gens de toutes les couleurs, en couple, en famille, avec amis, avec leurs chiens, grands-parents et petits-enfants, copines avec poupons en poussette, familles entières et quelques aînés solitaires. Ils parlaient bien des langues différentes!
Une chose cependant semblait unir tous ces gens, c’était le bonheur d’être là et d’être ensemble. Nous n’avons croisé aucune personne marabout, même pas un sourcil froncé. Que des sourires. L’amour rayonnait comme le soleil.
J’ai fait le plein.
C’est vrai qu’il y a des journées comme ça, et des lieux comme ça, qui font tellement de bien. J’ai vécu l’expérience en concentré, en lisant ce texte et en admirant la photo!
Ça fait du bien te lire Stéphanie ! C’est une vraie thérapie la nature 😊
Il y a quelques parcs comme ça qu’on revisite comme de vieux amis !, Tu écris bien Stephanie.