Le retour de Ti-Jean, la suite…

La suite de l’histoire de Ti-Jean, le petit garçon en pyjama un peu pas mal perdu coincé dans le pays de l’entre-deux et qui apprend qu’il lui faudra renoncer à sa troisième dimension pour pouvoir en sortir.

Pour lire le début de cette petite BD que j’avais créée il y a très très longtemps, suivre le lien ci-dessous:
https://lepetitparc.ca/manu/2023/12/11/le-retour-de-ti-jean/

Normalement, ce qui apparaît ici comme étant la fin de la BD n’aurait été que le début de l’histoire. Une fois débarassé de sa troisième dimension, Ti-Jean aurait pu dès lors traverser toutes les formes de cases, de cadres et de murs. Il en aurait profité pour rentrer dans d’anciens tableaux et les découvrir en profondeur.

Du moins c’est ce qui était prévu, et c’est peut-être ce que Ti-Jean a fait. Il s’est manifestement faufilé entres les murs et il a complètement disparu de nos regards, ce qui fait que nous ne pouvons pas relater la suite de ses aventures.

Il nous reste toujours la possibilité d’imaginer la suite…

Temps de pause au dépanneur

Pause BD

Il y avait, dans un des coins de la grande salle du dépanneur Sylvestre, un petit espace dédié à la lecture :

Une petite bibliothèque, une plante verte, une lampe sur pied et de quoi s’installer confortablement.

Quelques uns d’entre-nous avaient offert l’intégralité de leur collection personnelle de livres, entre autres des ouvrages sur l’alimentation et la santé. Mais ce qui a rencontré le plus grand succès, c’est la section bande dessinée!

Ce petit coin BD est devenu rapidement un oasis d’intériorité et de tranquillité.

Par la suite, un nombre croissant de personnes ont commencé à emprunter les volumes pour les lire chez eux, jusqu’à ce que ces BD du dep finissent par agrémenter progressivement leur propre collection personnelle. Le dépanneur aura ainsi contribué, sans l’avoir cherché, au rayonnement de la bande dessinée francophone en Outaouais!

Ce coin de lecture était également le lieu où était situé le téléphone public, ce qui en faisait la “boite téléphonique” la plus confortable du quartier. Les résidents des alentours et les clients du dépanneur n’hésitaient pas à s’y installer pour de longues conversations!


Pause tendresse

Dans les débuts du dépanneur Sylvestre, nous assurions la permanence sur le plancher durant de très longues heures, près de 14h par jour, 7 jours sur 7. D’où une certaine fatigue, que nous ressentions en particulier durant les périodes creuses.

Il y avait un sofa dans un coin de la grande salle, et il arrivait que l’une d’entre-nous s’y installe pour reprendre son souffle. Et quand il y avait une ou deux autres bénévoles qui voulaient également s’y reposer, nous n’avions pas d’autres choix que de se coller un peu.

Parfois ces pauses nous permettaient d’exprimer un peu ce que nous vivions, entre autres un certain découragement dans les périodes les plus difficiles. Il arrivait alors que des gestes de réconfort et de tendresse soient spontanément partagés pendant quelques instants.